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- CPE 127- La Diaconie (French book)
CPE 127- La Diaconie (French book)
Product Code: 136884
Éditeur: Nouvelle Cité / 64 pages
Le dossier de ce numéro est consacré à la diaconie : les sources, son sens dans l'eucharistie, une relecture augustinienne de la péricope du lavement des pieds, Martin de Tours au service de la charité, le rôle des diacres, etc.
« Nous avons maintenant son corps entre nos mains. Ce n'est plus son seul vêtement. C'est son propre corps qu'il nous donne, non pour le toucher seulement, mais pour le manger et pour en nourrir nos âmes. Approchons-nous-en donc avec une foi fervente, nous tous qui sommes malades.
Mais pour s'approcher de Jésus-Christ avec foi, il ne suffit pas de le recevoir extérieurement. Il faut encore le toucher avec un coeur pur, et savoir, lorsqu'on s'en approche, qu'on s'approche de Jésus-Christ même.
Ce mystère est un mystère de paix. Ce mystère sacré ne peut souffrir que nous ayons encore de l'attachement pour les richesses. Si Jésus-Christ ne s'épargne pas lui-même, s'il donne sa propre vie pour nous, quelle excuse pouvons-nous avoir d'épargner notre bien, et de négliger notre âme, pour laquelle Jésus-Christ n'a pas épargné la sienne ? Si vous voulez honorer ce sacrifice, offrez-y votre âme pour laquelle Jésus-Christ a été sacrifié. Faites qu'elle devienne toute d'or.
L'Église n'est point un magasin d'orfèvrerie, mais une sainte assemblée d'anges. Ce sont nos âmes que nous devons rendre pures et brillantes comme l'or, puisque c'est cette pureté de nos âmes qui fait que Dieu reçoit de nous ces autres vases. La table sur laquelle Jésus-Christ fit la cène avec ses disciples n'était pas d'argent, et le calice dans lequel il leur donna son sang divin n'était pas d'or. Cependant tout y était précieux et digne d'un profond respect, parce que tout y était plein du Saint-Esprit.
Voulez-vous donc honorer le corps de Jésus-Christ ? Ne le méprisez pas, lorsqu'il est nu et pendant qu'en cette Église vous le couvrez d'étoffes de soie, ne lui laissez pas souffrir ailleurs le froid et la nudité. Car Celui qui a dit : " Ceci est mon corps " et qui a produit cet effet par la vertu de sa parole, a dit aussi : " Vous m'avez vu souffrir la faim, et vous ne m'avez pas donné à manger. Car quand vous l'avez refusé à quelqu'un de ces petits, c'est à moi-même que vous l'avez refusé " (Mt 25). Le corps de Jésus-Christ qui est sur l'autel n'a pas besoin d'habits précieux qui le couvrent, mais d'âmes pures qui le reçoivent, au lieu que cet autre corps de Jésus-Christ formé des pauvres qui sont ses membres a besoin de notre assistance et de tous nos soins. Honorez-le donc aussi de la manière qu'il le désire, c'est-à-dire en lui donnant l'aumône dans la personne des pauvres.
Quel avantage peut recevoir Jésus-Christ de voir ici sa table couverte de vases d'or, pendant qu'il meurt de faim dans la personne des pauvres ? Commencez par le soulager dans sa faim, et s'il vous reste quelque argent, ornez ensuite son autel. Vous lui faites présent d'une coupe d'or, et vous lui refusez un verre d'eau froide ? À quoi lui sert toute cette magnificence, lorsque vous le laissez gémir dans une prison, sans même aller le visiter ?
Considérons ceci, mes frères, et semons nos biens sur les pauvres avec abondance, afin de moissonner avec fruit les biens éternels qui nous sont promis. » Jean Chrysostome, Sermon 50 sur Matthieu, trad. Jeannin, Oeuvres complètes, t. VIII, Bar-le-Duc, 1864, pp. 391-393.
Le dossier de ce numéro est consacré à la diaconie : les sources, son sens dans l'eucharistie, une relecture augustinienne de la péricope du lavement des pieds, Martin de Tours au service de la charité, le rôle des diacres, etc.
« Nous avons maintenant son corps entre nos mains. Ce n'est plus son seul vêtement. C'est son propre corps qu'il nous donne, non pour le toucher seulement, mais pour le manger et pour en nourrir nos âmes. Approchons-nous-en donc avec une foi fervente, nous tous qui sommes malades.
Mais pour s'approcher de Jésus-Christ avec foi, il ne suffit pas de le recevoir extérieurement. Il faut encore le toucher avec un coeur pur, et savoir, lorsqu'on s'en approche, qu'on s'approche de Jésus-Christ même.
Ce mystère est un mystère de paix. Ce mystère sacré ne peut souffrir que nous ayons encore de l'attachement pour les richesses. Si Jésus-Christ ne s'épargne pas lui-même, s'il donne sa propre vie pour nous, quelle excuse pouvons-nous avoir d'épargner notre bien, et de négliger notre âme, pour laquelle Jésus-Christ n'a pas épargné la sienne ? Si vous voulez honorer ce sacrifice, offrez-y votre âme pour laquelle Jésus-Christ a été sacrifié. Faites qu'elle devienne toute d'or.
L'Église n'est point un magasin d'orfèvrerie, mais une sainte assemblée d'anges. Ce sont nos âmes que nous devons rendre pures et brillantes comme l'or, puisque c'est cette pureté de nos âmes qui fait que Dieu reçoit de nous ces autres vases. La table sur laquelle Jésus-Christ fit la cène avec ses disciples n'était pas d'argent, et le calice dans lequel il leur donna son sang divin n'était pas d'or. Cependant tout y était précieux et digne d'un profond respect, parce que tout y était plein du Saint-Esprit.
Voulez-vous donc honorer le corps de Jésus-Christ ? Ne le méprisez pas, lorsqu'il est nu et pendant qu'en cette Église vous le couvrez d'étoffes de soie, ne lui laissez pas souffrir ailleurs le froid et la nudité. Car Celui qui a dit : " Ceci est mon corps " et qui a produit cet effet par la vertu de sa parole, a dit aussi : " Vous m'avez vu souffrir la faim, et vous ne m'avez pas donné à manger. Car quand vous l'avez refusé à quelqu'un de ces petits, c'est à moi-même que vous l'avez refusé " (Mt 25). Le corps de Jésus-Christ qui est sur l'autel n'a pas besoin d'habits précieux qui le couvrent, mais d'âmes pures qui le reçoivent, au lieu que cet autre corps de Jésus-Christ formé des pauvres qui sont ses membres a besoin de notre assistance et de tous nos soins. Honorez-le donc aussi de la manière qu'il le désire, c'est-à-dire en lui donnant l'aumône dans la personne des pauvres.
Quel avantage peut recevoir Jésus-Christ de voir ici sa table couverte de vases d'or, pendant qu'il meurt de faim dans la personne des pauvres ? Commencez par le soulager dans sa faim, et s'il vous reste quelque argent, ornez ensuite son autel. Vous lui faites présent d'une coupe d'or, et vous lui refusez un verre d'eau froide ? À quoi lui sert toute cette magnificence, lorsque vous le laissez gémir dans une prison, sans même aller le visiter ?
Considérons ceci, mes frères, et semons nos biens sur les pauvres avec abondance, afin de moissonner avec fruit les biens éternels qui nous sont promis. » Jean Chrysostome, Sermon 50 sur Matthieu, trad. Jeannin, Oeuvres complètes, t. VIII, Bar-le-Duc, 1864, pp. 391-393.
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